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Muneville le Bingard +

L’EGLISE DE MUNEVILLE LE BINGARD

 

A l’exclusion du porche et de la chapelle seigneuriale, l’église Saint Pierre et Saint Paul offre aujourd’hui le même aspect qu’en ce jour du 20 septembre 1519. Edifice composite et qui referme plusieurs œuvres d’art importantes, elle existait déjà en juillet 1256, lorsque Saint Louis lui donnait une demi-acre de terre, (2 500m²), pour créer son cimetière. En 1280, le curé s’appelle Ranulf le Loup et fait desservir la paroisse par un vicaire. De cette église du XIIIème Siècle, subsistent la piscine du sanctuaire, le portail occidental de la nef, et le gros œuvre.

 

Le Porche :

On accède à l’église par un porche du XVIème siècle. Il s’ouvre sur un arc en granit qui amorce un arc brisé, renforcé à l’intérieur d’une partie supérieure à arêtes pénétrantes, en pierre calcaire. La voûte est supportée par des ogives en calcaire formées d’arcs moulés de forme prismatique reposant sur des culots.

Au nord et au sud, un banc chanfreiné en granit.

Un portail en pierre calcaire, caractéristique du XIIIème siècle, donne accès à la nef. C’est un arc surbaissé à grosse moulure centrale. Il semble bien être à sa place d’origine et n’avoir pas été replacé au bout de la nef.

 

La Nef :

Cette nef est éclairée par six fenêtres en granit rigoureusement semblables. Le gros œuvre reste d’origine mais les fenêtres, dont le modèle est encore utilisé cinq fois dans le reste de l’édifice sont postérieures. Leur forme est lancéolée avec une boule et une fleur de lys sculptée en bas-relief dans les écoinçons. Après les dégâts de la guerre de Cent Ans, on aura réparé l’église de Muneville. Comme on trouve une fenêtre de ce type dans le clocher qui date incontestablement du XVème siècle, on peut sans grand risque d’erreur assigner aux environs de l’année 1400 la restauration de la construction du XIIIème siècle.

La présence de deux petites ouvertures au nord de la nef, modifiées et même murée pour l’une d’entre elles, n’est-elle pas le signe que la côtière était primitivement aveugle, du côté de ce septentrion d’où viennent vents polaires ou maritimes parvenus ici après avoir franchi havres et marais ?

A l’entrée de la nef se trouvent les fonts baptismaux (classés aux Monuments Historiques) doublement précieux par leur antiquité et le souvenir historique qui s’y rattache.

En pierre calcaire, ils sont formés d’une cuve carrée à angles abattus reposant sur quatre colonnes d’angle engagées dans un massif de maçonnerie carré.

La cuve est ornée d’arcatures en plein cintre gravées, cinq sur chaque face et une à chaque angle. Garnie à l’intérieur d’une cuvette cloisonnée en ferblanterie, elle a pour couverture un couvercle plat en chêne parqueté fermant par serrure, barre et anneau de fer.

C’est sur ces fonts que fut baptisé le 4 mai 1757, jour se sa naissance, Pierre Adrien Toulorge, futur chanoine prémontré de l’abbaye de Blanchelande et martyr de la foi, guillotiné le 13 octobre 1793 à Coutances.

Face aux fonts, on peut voir un intéressant lutrin à bâtière en fer battu et peint, datant de la moitié du XIXème siècle.

En 1684 on mure la porte du XVème siècle qui est au bas de la nef, côté nord, parce qu’inutile à côté du portail occidental. La Toiture réclame des travaux incessants de 1665 à 1717, où elle se trouve enfin réparée en « fine ardoise ». En 1717, la nef sera lambrissée. En 1849-1850, on refait à neuf le toit et le lambris, en 1976 on place un nouveau lambris.

Les vitres de l’église en verre blanc, réclament des réparations de 1679 à 1687. Elles n’ont été remplacées par des vitraux peints qu’au XXème siècle, tandis que celles du sanctuaire et du chœur l’avaient été dès 1893.

Les vitraux de la nef forment une série consacrée aux victimes de la première Guerre Mondiale. Ils ont été exécutés en 1920-1921, époque à laquelle on faisait des vitraux analogues dans beaucoup d’églises, mais aussi époque où l’on érigeait des monuments aux morts sur les places ou dans les cimetières. Ils ont été restaurés dans les années 1980.

Quant au sol, il était encore en terre battue en 1721 et 1725, et il faudra attendre 1849-1850 pour la pose d’un pavé. Le pavement de l’allée centrale est actuellement en céramique. De part et d’autre, on a placé un pavé de pierre calcaire, en utilisant des dallages anciens, lorsqu’on a réparé les bancs vers 1964.

On avait, à la demande de l’archidiacre, commencé à mettre des bancs uniformes dans la nef, pour se conformer à un ordre de l’évêque. L’opération était terminée « pour la plus grande partye » en 1717. Ils ont été remplacés entre 1877 et 1900 par les bancs actuels.

Au mur de la nef a été appliqué un crucifix de bois décapé, d’époque classique, provenant de l’ancienne perque laquelle avait succédé à l’ancien jubé. Il y a eu une perque à l’arc triomphal, au moins jusqu’en 1867.

Le crucifix de l’arc triomphal avait un double rôle. Outre qu’il servait à certaines fonctions liturgiques (procession, mariage…) il rappelait aux fidèles qu’il faut passer par la croix pour aller de la terre (nef) à la gloire (sanctuaire).

A proximité du crucifix se trouve un groupe de l’Education de la Vierge, appelée statue de Sainte Anne. Très populaire, particulièrement chez les gens de la mer, Sainte Anne est représentée assez fréquemment dans les églises et les chapelles de la Manche ; nombre de chapelles portant d’ailleurs son nom.

Dans le haut de la nef, deux autels secondaires adossés à l’arc triomphal. Ils ont pour commanditaire noble homme Germain de Cuves, curé de 1680 à sa mort en 1720.

C’est entre 1709 et 1716 qu’ils ont été érigés. Ils présentent tous les deux au-dessus du tombeau, un retable à deux colonnes torses, pilastres cannelés, chapiteaux corinthiens, un fronton arqué à denticules contenant une tête d’angelot. L’autel méridional (sur lequel on a posé un petit tabernacle à ailerons provenant d’un autre autel) se démarque par le caractère rudimentaire de ses colonnes et de son tableau central. Ce dernier est une représentation mutilée de la Donation du Rosaire. La Vierge debout, tient l’Enfant Jésus sur son bras droit ; l’un et l’autre présentent le rosaire. Mais il manque les personnages de Saint Dominique et de Sainte Catherine de Sienne qui figurent normalement sur cette scène. Cette huile sur toile semble avoir été mutilée, marouflée et repeinte.

Le tableau (huile sur toile) de l’autel nord est d’une toute autre qualité. C’est une Education de la Vierge. Marie, vêtue comme une princesse, est debout et se penche pour lire le livre de la Bible. Sa mère, assise, lui explique les Saintes Ecritures. Les deux personnages ne manquent pas d’élégance. Ils sont accompagnés par Dieu le Père « se contemplant lui-même dans ces deux miroirs sans tache ». L’œuvre porte la même inscription que la peinture voisine. Il ne peut s’agir que d’une inscription concernant la restauration de la toile. Il paraît, en effet, naturel de la dater, comme le retable, de la période 1709-1716, où elle aura été peinte d’après une gravure d’un maître de l’époque.

La pièce majeure du mobilier de l’église est incontestablement la statuette en marbre blanc (M.H.) de la Vierge allaitant l’Enfant Jésus. Ce thème, auquel n’est pas étrangère la légende de Saint Bernard recevant dans la bouche un jet de lait de la Sainte Vierge, apparaît dans les enluminures au XIIIème siècle et dans la statuaire au XIVème siècle. Discrètement hanchée, vêtue d’un manteau aux plis cassés et formant de grands becs, couronne royale en tête, la Vierge tient à deux mains l’Enfant qui prend le sein. Celui-ci prend appui du pied gauche sur le bras droit de sa mère pour soulager plus rapidement son avidité. Sa mère, dont le masque a été séparé de la tête et fendu, regarde son bébé avec un sourire plein d’attention.

Jusqu’à une époque récente, la statuette a été l’objet d’une grande dévotion populaire. En 1855, Marie Victoire Hue donnait une rente pour l’entretien de la chapelle de la Sainte Vierge (chapelle méridionale).

En franchissant l’arc triomphal, ici réduit à sa plus simple expression, on pénètre dans le chœur sur lequel ouvrent deux chapelles, la chapelle seigneuriale au nord, et la chapelle de la tour au sud.

Chapelle seigneuriale.

A en juger par son arc d’entrée en arc brisé sur piles rectangulaires aux angles concaves, qui reposent sur des massifs polygonaux moulurés, la chapelle nord date de la fin du XVIème siècle ou du début du XVIIème. Pour la forme de la porte occidentale et des deux baies, on a tout simplement pris modèle sur ceux de l’église. La charpente en chêne, d’époque classique est à quatre fermes. Elle a soutenu jusqu’en 1974 un lambris de bois. Sur les côtés nord et ouest a été construit un banc à chanfrein, en syénite. L’autel est desservi par une piscine en pierre calcaire formée d’un arc brisé à cavet (fin XVIème – XVIIème siècle)

Dans une niche située au-dessus de l’autel, a été placée une magnifique statue de l’Evangéliste Saint Marc, en pierre calcaire polychromée, datant du XVIème siècle (MH).

Le grand autel du mur oriental est hors de proportion avec la chapelle. Jusqu’en 1974, il se trouvait dans la chapelle sud et aussi mal à l’aise qu’actuellement.

On a conjecturé qu’il avait été construit en 1343 par Henri de Dompare et placé devant la grande baie de la chapelle de la tour, pour y porter la statuette de la Vierge allaitant l’Enfant. Les dimensions de la table et sa modénature permettent de la dater des débuts du XVème siècle et de penser tout simplement qu’il s’agit de l’ancien autel majeur aménagé pendant la reconstruction des années 1400. Il aura été transféré sous la tour en 1716, lors de l’érection de l’autel classique.

En 1946 on a posé ici deux vitraux dûs au verrier Janiaud, de Paris. Ils représentent la Tradition des clés à Saint Pierre (patron de l’église), et l’Enfant Jésus dans l’atelier de Nazareth.

La Chapelle de la tour.

La tour a été construite au XVème siècle, même si elle intègre des parties indécelables de maçonnerie du XIIIème siècle échappées au désastre. Les baies géminées du dernier étage, les ouvertures à chanfrein, les fenêtres lancéolées ne laissent guère de doute.

L’examen des autres éléments architecturaux conduit à la même conclusion.

L’entrée de la chapelle se fait par un arc brisé en pierre calcaire porté par deux piliers à trois colonnes.

Le profil de l’arc est composé de tores, cavets et arêtes : il est renforcé à la partie supérieure par un autre arc en granit servant de décharge.

Un banc chanfreiné en syénite est aménagé à l’ouest et au sud.

La voûte est sur croisée d’ogives avec oculus central. Les ogives présentent un tore entre deux cavets et retombent sur trois culots. L’oculus comporte une série de trilobes à deux écoinçons au sommet de chaque voutin.

La piscine trilobée à quadrilobes, au mur méridional peut paraître d’esprit XIVème siècle avec ses chapiteaux à décor végétal. Mais elle peut être postérieure. Elle est en pierre calcaire.

Il en va de même de la grande baie en pierre calcaire du mur oriental, avec un large embrasement. Le meneau central et les arcs montant des côtés s’épanouissent en élégants écoinçons.

Les réparations que réclament les archidiacres portent sur la femêtre orientale et sur l’autel. Il faut « refaire la vitre…. Tant en verre, carreau de fer », laquelle vitre est en « totale ruine » (1674) ou « tout en désordre » (1679). Quant à l’autel, il manque d’un retable en 1716, (ce qui n’a rien d’anormal si l’on vient d’aménager dans la chapelle la pierre de l’autel majeur) ou bien il est « fort simple » (1723), avant d’être déclaré « dans un étant indécent » en 1751.

Finalement c’est au XXème siècle qu’il appartiendra de réparer la grande baie. Dans son rapport à l’évêque, vers 1900, le curé, après avoir parlé de tous les travaux qu’il a fait faire à l’intérieur de l’église, ajoute : « reste la restauration de cette chapelle des cloches qui présente de graves difficultés, que nous espérons cependant vaincre dans le courant de l’été prochain ».

Comme dans la nef et dans la chapelle seigneuriale les fenêtres ont été garnies de vitraux en souvenir des Poilus décédés dans la Grande Guerre.

 

Le Chœur :

Ainsi que l’attestent les fenêtres et la piscine, le chœur et le sanctuaire ont été reconstruits au XVème siècle sur les restes du XIIIème siècle, comme le reste de l’édifice. Sous l’Ancien Régime ils connaissent les mêmes problèmes d’entretien.

En 1691, il faut refaire la couverture avec les matériaux arrivés à pied d’œuvre. En 1715, le travail est achevé, mais on devra le recommencer en 1746. En 1717 on fera un lambris et un pavé. Ce pavé sera remplacé vers 1900 par le pavé actuel. Le lambris de plâtre qui avait succédé à celui de 1717 a été supprimé en 1974 pour le dégagement de la charpente à onze fermes que l’on voit aujourd’hui.

Dans le chœur on a placé en 1868 et en 1893 les objets destinés à perpétuer le souvenir du martyre de ce Pierre-Adrien Toulorge qui avait été baptisé en cette église en 1767. Condamné à mort le 12 octobre 1793, il fut guillotiné sur la place de la Croûte au chantre à Coutances.

En 1866 et 1867, l’évêque de Coutances fit rédiger par son clergé, dans le cadre des conférences ecclésiastiques, des monographies de l’histoire religieuse de chaque paroisse de 1789 à 1852. Cette plongée dans le passé révolutionnaire dont le souvenir était resté très vivace conforta les sentiments monarchiques et anti constitutionnels du clergé. A Muneville, il fut l’occasion d’ériger dès 1868 un mémorial qui fut placé côté sud du chœur. C’est un monument plaqué au mur, constitué par une grande plaque de marbre noir portant une inscription latine et incluant un bas-relief en marbre blanc.

Le bas-relief représente le Père Toulorge devant ses juges.

Lorsqu’arriva en 1893 le premier centenaire de la mort du martyr, on songea à marquer l’événement d’une manière aussi solennelle. Mgr Germain vint le 15 octobre célébrer la messe, faire le panégérique du Père Toulorge et ouvrir une mission paroissiale donnée à cette occasion par les missionnaires de la Chapelle-sur- Vire. C’est alors que le curé Alcime Lemaigre annonça qu’il marquerait l’événement par un vitrail en l’honneur du martyr.

Le vitrail se trouve à la fenêtre nord du chœur

Ce vitrail a été exécuté en 1894 et restauré par Gérard Bourget en 1968.

 

Le Sanctuaire.

En même temps que lui, ont été commandés à Duhamel-Marette deux autres verrières garnissant le sanctuaire.

Au nord, la Vierge au pied de la croix. Sous pinacle gothique, Marie est debout devant l’instrument de la passion, après l’ensevelissement du Christ. Deux anges viennent par leur présence adoucir la douleur de Marie, et tiennent par ses extrémités le linceul du Christ.

Au côté sud, sous un pinacle gotique figure la scène classique de l’Agonie au Jardin des Oliviers. C’est un don du curé Alcime Lemaigre.

Près de ce dernier vitrail une piscine en pierre calcaire. De forme trilobée, elle comporte un tore et une gorge de même type que le portail du bas de la nef. Comme lui, elle est un vestige de l’église du XIIIème siècle.

Au sanctuaire trône un maître-autel composite, mais qui ne manque pas d’intérêt, en raison de ses dimensions, de sa datation et de son origine. Il n’est en place que depuis 1804-1805.

En 1679, existait encore l’autel médiéval, puisque « la vitre du pignon du chœur » était visible. Il était doté d’un tabernacle de bois, dont la peinture (exécutée à la colle et non à l’huile) se dégrade et s’écaille.

C’est en 1716 que le curé Germain de Cuves, a fait faire un nouvel autel. « Un grand et beau tabernacle très bien doublé, … parements d’autel très propres, … marche pied de bois, … chœur lambrissé et bien pavé ». Le palier de bois posé sur un pavé neuf remplace à l’évidence le palier de pierre précédent et supporte un tombeau. Un gradin, également subsistant et un grand tabernacle les surmontent. La table de pierre du XVème siècle et l’ancien tabernacle ont été déposés. L’autel comporte aussi les statues subsistantes de Saint Pierre et de Saint Paul. Il n’est pas question de contretable. En 1716 « la contretable du maître autel est totalement dépeinte. Nous enjoignons de la faire peindre… ou de prendre les mesures nécessaires pour en avoir une autre plus belle ».

En 1624, l’office se déroule dans une église garnie d’un autel comprenant tombeau et tabernacle, lesquels ont été exécutés en 1623-1624. Les années suivantes sont mises à profit pour la facture d’un retable et de son tableau central, lequel est placé en 1629.

Le retable date donc de 1625-1629 ou, au plus tard de 1629. Le tableau central était de la même période. Il représentait l’archange Saint Michel terrassant le démon.

De taille monumentale, marbré et doré à l’origine, il comprend en façade deux fortes colonnes torses, ornées à la base de vignes grimpantes et, plus haut, de strigiles et des chapiteaux corinthiens. Un bandeau à rinceaux dorés et tête de chérubin à plumes de sauvages soutient l’entablement à denticules. Un fronton brisé à deux volutes encadre un bas-relief représentant le Sauveur et trois têtes de chérubin dans une nuée à gloire rayonnante. Au second plan, deux pilastres corinthiens cannelés.

Les fêtes du premier centenaire de la mort du Père Toulorge, en 1893, furent l’occasion de modifications dans le goût du jour. Pour augmenter la majesté du retable, on doubla la hauteur de ses piédestaux, ce qui eut pour effet la dépose du bas-relief du Sauveur, lequel prit la place du Crucifix à l’arc triomphal. Le tableau central fut supprimé et remplacé par deux colonnes à chapiteaux à crochets, une niche néo-gothique et un groupe en plâtre industriel peint représentant Notre-Dame Auxiliatrice. Et le tout peint au pochoir.

Le Bi-centenaire de 1993 donne l’opportunité de restaurer au maximum ce meuble historique dans son état originel, grâce au talent de l’ébéniste Claude Guillouf et du décorateur Jean-Marie Hue.

Un tabernacle de même époque et de même esprit et les statues de Saint Pierre et de Saint Paul, patrons de l’église, achèvent le programme. Les deux statues proviennent du maître-autel de 1716. Leur taille également modeste indique bien que l’autel ne comportait pas de retable.