L’EGLISE DE SAINT MICHEL DE LA PIERRE
Elle date du XVIIIème siècle.
Pierre Auvray, curé de la paroisse fit bâtir le chœur en 1723. La nef fut élevée en 1744.
Y avait-il là, avant une église ou une chapelle plus ancienne ?
On peut le penser en voyant la cuve baptismale et la chapelle de droite.
Au XIXème siècle, de grands travaux furent entrepris : la nef fut érigée.
Plus récemment (1980-1981), tous les dallages ont été levés, brossés et remis en place, de nouveaux bancs ont été achetés.
Le maître autel de style Louis XV a été restauré par M. Roger Cardin, ébéniste à Saint Sauveur Lendelin. Le visiteur peut maintenant admirer la finesse des scultures.
Le vitrail, dédié à Saint Michel a été remis à neuf.
L’église est sous le patronage de Saint Michel mais elle est plus connue pour la dévotion à Saint Marcouf, guérisseur des furoncles. Sa statue en pierre qui date du XIIème siècle a été classée par les beaux arts.
A L’EXTERIEUR
On peut se pencher sur une vieille croix, sépulture d’une religieuse qui « enseignait les enfants ».
Un coup d’œil au clocher carré, surmonté d’un toit à bâtière.
En face du portail : Le puits Saint Marcouf.
SAINT MICHEL DE LA PIERRE
Le nom Pierre est-il le souvenir d’un monument mégalithique ou plus simplement y a-t-il un rapport avec le naturel du terrain très caillouteux ?
Il existait à Saint Michel 3 fiefs nobles (dont 2 dépendaient de la baronnie du Mesnilbus) et un moulin banal.
En 1791, pendant la révolution, quatre soldats saccagèrent la commune pour retrouver le citoyen Rouelle, frère du curé assermenté.
Des chouans stationnèrent dans une maison.
En 1944, la libération de Saint Michel de la Pierre se fit sans combats mais l’aviation alliée, dont l’objectif était la quartier général allemand, détruisit les villages de la Vauterie et de l’Hotel Roussel, ainsi que les vitraux de l’église.