La Rondehaye +

L’EGLISE DE LA RONDEHAYE

Cette église est sous le vocable de Notre-Dame.

D’après l’historien Renault, le mur Nord de l’église date du XIème ou XIIème siècle.

La tour du clocher, les deux chapelles ainsi que la sacristie ont été construites beaucoup plus tard. L’intérieur de cette église à été restauré complètement en 1968 avec la participation active des paroissiens.

Les vitraux datent des années 1920-1930 et nous rappellent des faits de la période de la révolution :

-         l’abbé Salmon a dû exercer clandestinement son ministère dans un hameau nommé l’Hôtel Durand,

-         le vicaire Journot a dû s’exiler à Jersey à la même période.

Il faut noter que ces vitraux montrent aussi la grande dévotion des paroissiens envers la Vierge Marie.

Pendant très longtemps (peut-être jusqu’au XVIIIème siècle) la paroisse était divisée en deux portions et dépendait du domaine de Saint Sauveur Lendelin. Chaque curé avait son presbytère, ils devaient tout se partager :

-         les charges comme les dîmes.

L’ancienne grange à dîme transformée et agrandie est devenue la salle polyvalente de la commune.

LE CLOCHER

La tour de forme carrée, couverte en bâtière a une élévation de 22 m, elle fut diminuée d’environ 4 m en 1809 (la foudre étant tombée 2 fois sur la clocher). En 1752, les paroissiens ont décidé la refonte des 3 cloches qui eu lieu l’année suivante. En 1752, ces 3 cloches furent portées par les habitants au district de Coutances, ils en choisirent une de 650 kgs, celle-ci fut fendue en carillonnant en 1842 et refondue pour ne plus peser que 621 kgs. Elle porte cette inscription « l’an mil huit cent quarante deux, j’ai été bénite par Aimable Lecanuet, curé de la Rondehaye et nommée Marie-Elisa par Pierre Dussaussey, écuyer, Chevalier de la Légion d’Honneur, Président du Tribunal Civil de Coutances et Madame de Carlotty, veuve du lieutenant Général de Bonté ». Au bas de la cloche, on lit : « Les frères Grente m’ont faite ».

En 1921, après la première guerre mondiale, une grotte a été construite en l’honneur des victimes de la guerre de la commune.

L’abbé Violette, curé de la paroisse de 1914 à 1964 a fait ériger en 1949, face au portail de l’église, une statue en l’honneur de la Vierge Marie qui protégea les habitants de la commune pendant la seconde guerre mondiale : ni victime civile, ni destruction ne seront à déplorer.

LA RONDEHAYE

La commune de La Rondehaye porte un nom qui vient des normands. Haya ou haïa signifie bois pour certains ou enceinte de pieux et d’arbres pour d’autres. Le nom de La Rondehaye pourrait représenter une enceinte circulaire. On retrouve le mot haya très fréquemment dans nos noms topographiques : la Haye-du-Puits, la Haye-Pesnel, la Haye-d’Ectot.

CURIOSITES

Il existe à La Rondehaye un lieu nommé Le Temple. Faut-il voir là l’existence ancienne d’un temple protestant ? Beaucoup de temples protestants furent détruits sous Louis XIV en 1685.

Dans un pré derrière le presbytère se trouve une fontaine appelée « Fontaine Notre-Dame » dont l’eau a la réputation de guérir les personnes atteintes d’une maladie de peau appelée « vessie Notre-Dame ».

Si vous empruntez la route La Rondehaye-Coutances à partir de la grotte, vous devrez franchir à 1 km du bourg la « côte de l’AVE-MARIA » qui doit son nom au fait que la statue de la Vierge trônant dans le chœur de l’église y a été cachée lors de la Révolution.