Paroisse St Jean Eudes - St-Sauveur-Lendelin Ancteville -La Ronde-Haye -Vaudrimesnil -St-Aubin-du-Perron-St-Michel-de-la-Pierre -Le Mesnilbus -Montcuit -Hauteville-la-Guichard -Montsurvent -Muneville-le-Bingard

Muneville le Bingard

Le vocable Muneville tire son origine d’un nom d’homme scandinave, Muli, et signifie la ville de Muli. Quant au déterminatif Bingard ou Bigard, il provient d’un mot germanique apparu au Vème siècle, bigardium, qui désigne un jardin ou enclos

Le territoire communal est de 2 003 ha en superficie. Sa population était de 684 habitants en 2010. Au moyen âge, en raison des malheurs de la guerre de Cent Ans, elle était en 1431, de 26 feux (environ 130 habitants

 

L’EGLISE DE MUNEVILLE LE BINGARD

L’église Saint Pierre et Saint Paul offre aujourd’hui le même aspect qu’en septembre 1519. L’édifice referme plusieurs œuvres d’art importantes. De l’église du XIIIème Siècle, subsistent la piscine du sanctuaire, le portail occidental de la nef, et le gros œuvre.

On accède à l’église par un porche du XVIème siècle. Il s’ouvre sur un arc en granit. Au nord et au sud, un banc chanfreiné en granit.

La nef est éclairée par six fenêtres en granit rigoureusement semblables.

A l’entrée de la nef se trouvent les fonts baptismaux (classés aux Monuments Historiques) doublement précieux par leur antiquité et le souvenir historique qui s’y rattache.

Face aux fonts, on peut voir un intéressant lutrin à bâtière en fer battu et peint.

Les vitraux de la nef forment une série consacrée aux victimes de la première Guerre Mondiale.

Le pavement de l’allée centrale est en céramique.

Au mur de la nef a été appliqué un crucifix de bois décapé.

Dans le haut de la nef, deux autels secondaires sont adossés à l’arc triomphal.

En franchissant l’arc triomphal, on pénètre dans le chœur sur lequel ouvrent deux chapelles, la chapelle seigneuriale au nord, et la chapelle de la tour au sud.

La tour a été construite au XVème siècle.

Le chœur et le sanctuaire ont été reconstruits au XVème siècle.

Dans le chœur on a placé en 1868 et en 1893 les objets destinés à perpétuer le souvenir du martyre de Pierre-Adrien Toulorge, qui fut guillotiné sur la place de la Croûte au chantre à Coutances en 1793.

Au sanctuaire trône un maître-autel composite. Il est en place depuis 1804-1805.

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